segunda-feira, 18 de fevereiro de 2013

MAIS VALE SER QUE.....


Cinquante-cinq ans, avocat marié à une Française, aristocrate de grande lignée, chevalier de l’Ordre de Malte, von Freyberg a une grande expérience de la finance internationale. Mais il est également président des chantiers navals Blohm & Voss de Hambourg, qui fabriquent des yachts de luxe et… des navires de guerre. Le site de l’entreprise arbore fièrement les photos de frégates lourdement armées. Une activité que beaucoup jugent incompatible avec une responsabilité aussi stratégique que la présidence de l’IOR.

“Un choix paradoxal”

“C’est un choix paradoxal, affirme le père Venanzio Milani, responsable de l’agence de presse des missionnaires, Misna. Nous, Missionnaires comboniens, nous nous battons contre le commerce des armes et avons fait campagne contre les banques qui financent l’industrie de l’armement. Et nous nous retrouvons avec un président de l’IOR qui construit des navires de guerre… L’encyclique Pacem in Terris condamne le commerce des armes, et le passé professionnel compte quand on entre au service du Vatican.”
Pour dédouaner l’Église, le directeur de la salle de presse du Vatican, Federico Lombardi, a affirmé que c’est l’agence de recrutement Spencer Stuart – au terme d’une mission dont le cachet est tenu secret – qui a identifié Von Freyberg comme le meilleur des candidats possibles. Piètre défense qui n’enlève pas le goût amer de se trouver devant une nouvelle gaffe du Vatican.

“N’y avait-il pas mieux à faire ?”

Mais c’est également l’opportunité d’une telle nomination qui est mise en question. Les catholiques sont dans une situation qui n’a pas de précédent depuis 600 ans et qui les désoriente. Depuis l’annonce lundi dernier de son renoncement jusqu’à son départ effectif le 28 février prochain, chaque geste, chaque parole de Benoît XVI a valeur de testament spirituel. Ses mots lors de la messe d’entrée en carême sur la division de l’Église ont été interprétées comme un anathème contre la curie. Or le dernier geste important du pontificat de Benoît XVI concerne… la banque. “Pourquoi une telle urgence ? s’interroge l’éditorialiste de La Stampa. N’est-ce pas donner raison à ceux qui ne voient dans le Vatican qu’un centre de pouvoir plus préoccupé de questions terriennes que des nobles sentiments. N’y avait-il pas mieux à faire ?”
Effectivement il y avait urgence. Les vaticanistes s’accordent à expliquer ce coup de théâtre par la volonté de la curie en place d’occuper la direction de l’IOR avant l’arrivée des équipes qui seront désignées par le prochain pape. “On s’est indignés contre les délires du livre de Dan Brown, disait hier un prêtre à la sortie de la dernière rencontre entre le souverain pontife et le clergé romain. Mais quand on voit ce qui se passe…”

1 comentário:

Anónimo disse...

Espectaculo... pela oprtunidade e rapidez deste Post.
Li ontem um coment muito bem feito na Argentina, referindo-se ah oportunidade do ainda PAPA, nomeasr este conterraneo da CRUZ de MALTA. Parece que ha graves problemas com o Banco do Vaticano e o misterio eh este senhor vir a Roma so tres dias por semana.
G Cardoso
Calm ref