É uma verdadeira revolução. Novas tecnologias começam a permitir alcançar objectivos, a custos comparativamente desprezáveis. Se os drones são já, nesta matéria, um caso de grande sucesso, há muitos outros. O “Suter”, por exemplo, que a preços “ridículos” (comparativamente) dispensa os milionários aviões furtivos e faz ainda o que eles nem sonhavam ser possível… A subida imparável e vertiginosa da curva de preços das novas, tecnologias parece ter sido quebrada por novas e disruptivas tecnologias. Pelo menos, nos EUA… Veja-se o caso “Suter”, o que ele faz e como chega mesmo a tempo para permitir ao Pentágono manter objectivos e respeitar os “cortes”.
États-Unis – Guerre Électronique: Des Suter partout?
Dans la foulée du raid israélien visant un réacteur nucléaire syrien en construction, en 2007, plusieurs commentateurs avaient indiqué que les pilotes de la Heyl Ha’avir avaient probablement utilisé une technologie appelée Suter et permettant d’infiltrer à distance les réseaux radar adverses, effaçant littéralement les échos des appareils sur les écrans des contrôleurs au sol.
L’utilisation de ce système avait notamment fait suite à un essai mené par un EC-130 et durant lequel les opérateurs étaient parvenus à créer un flux de données dirigées passant par les systèmes de réception radar.
La technologie apparaît comme une véritable rupture: à quoi bon développer des techniques de furtivité coûtant des milliards de dollars ou d´euros, tout en sachant qu´elle n´annulent pas la signature radar d´un appareil ou d´un navire, si vous pouvez effacer un écho?
Dans un tel cadre, le développement de cette technologie pourrait partiellement expliquer le choix de l’Air Force de ne pas se concentrer sur l’achat d’appareils d’attaque électronique.
Or cette capacité disruptive semble être au coeur du dernier discours de Gates, dans le choix effectué du développement de nouveaux systèmes de brouillage pour la Navy. En l’occurrence, il s´agirait de doter les EA-18G Growler et les F-35 de telles capacités, confirmées par des officiels de l’US Navy.
Pour autant, la technologie reste nébuleuse. Suter, en fait, recouvrirait plusieurs programmes, touchant aussi bien des logiciels que des systèmes de pods et dont trois applications seraient opérationnelles:
. Suster 1 permettrait (le conditionnel reste de mise) d´observer ce que voient des opérateurs radar adverses;
. Suter 2 permettrait de prendre le contrôle des capteurs adverses, notamment pour «effacer» les échos radar;
. Suter 3 permettrait d´envahir les liaisons de données vers les lanceurs de missiles balistiques ou les lanceurs mobiles de SAM.
En tout état de cause, même si les sources touchant à ce programme sont peu nombreuses et qu’il reste – ce qui se comprend aisément – entouré par le secret, il faut néanmoins constater que l’on trouve là la concrétisation de concepts imaginés dans les années 1990 et voyant une utilité militaire directe aux techniques de hacking et de cyberguerre.
Encore une révolution ratée pour les États européens, ou le signe d´un manque de confiance à l’égard d’une technologie qui, malgré tout, ferait l’objet de recherches très amont?
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